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Colloque au sujet des politiques de migration de la liberté de déplacement des personnes.

Le ministre de la fonction publique du travail et de la Modernisation de l’Administration a participé, en sa qualité de représentant de la Mauritanie, à un colloque organisé à Abouja du 27 au 31 juillet 2015 au sujet des politiques de migration et de la liberté de déplacement des personnes. Ce colloque s’inscrit dans le cadre du processus de consultation sous-régional, son objectif est de discuter les voies et moyens de surmonter les défis qu’impose la migration illégale dans l’espace économique Ouest Africain. Il vise également à évaluer le plan opérationnel de ces pays afin de définir les formes d’exploitation des humains et participer au développement des stratégies de lutter contre ce fléau. Les participants ont défini en tant que forme d’exploitation : le travail des enfants et leur exploitation en les forçant à mendier pour le compte des autres. Monsieur Heddi Ould Hamady directeur de la prévoyance sociale qui a représenté notre pays dans ce colloque a fait un important exposé dans lequel il a précisé que la Mauritanie, contrairement à plusieurs pays de la sous-région, est dotée déjà d’une stratégie nationale de gestion de la migration exécutée dans le cadre d’un appui financé par l’union européenne. Elle prend en compte la réforme du cadre juridique de la migration dans lequel est stipulée l’infraction correspondante à l’exploitation des humains. Cette infraction, ajoute, Monsieur le directeur englobe l’exploitation mentionnée dans l’accord des Nations Unies de lutte contre l’exploitation des humains, c’est pourquoi les lois suivantes ont été promulguées : - La loi discriminalisant l’exploitation des humains - La loi N°021/2010 discriminalisant le commerce illicite des migrants En plus de ces lois, la Mauritanie a ratifié toutes les lois internationales relatives à la Migration et à l’exploitation des humains. Le directeur a dit, par ailleurs, qu’aucune infraction de ce genre n’a été enregistrée en Mauritanie dans le rapport international sur le délit du commerce des humains préparé par les nations unies en 2014. Et qu’en fin, la taille des défis qu’impose ce danger interpelle tous les pays afin de redoubler leurs efforts, de coordonner leurs actions et d’échanger les informations y afférentes.